mardi 13 mai 2014

Tchernobyl, c'est loin d'être terminé


On peut chanter "Capri, c'est fini" mais ce n'est pas la même chanson concernant Tchernobyl, loin de là !!!

L'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl date du 26 avril 1986. Même si l'événement et ses conséquences ont été fortement minimisés à l'époque, nul ne peut plus ignorer l'ampleur de la catastrophe aujourd'hui.

Devant l'émoi de la population, la Région Alsace a souhaité disposer de données fiables concernant la contamination des sols de son territoire. Des échantillons ont donc été prélevés dans 66 communes réparties sur l'ensemble de la région entre janvier 1990 et mars 1991. Une seconde étude a été menée en 1998 mais seulement sur 28 communes (parmi les 66) cette fois pour voir l'évolution des données.
Aujourd'hui, l'association "les enfants de Tchernobyl" demande au laboratoire une nouvelle analyse pour actualiser les données de 1998.
Vous en saurez d'avantage sur www.lesenfantsdetchernobyl.fr/06F4_campagne_mesures_2014.php
Bien entendu, je ne vous cacherais pas que ce type d'analyses a un coût et que l'association (reconnue d'utilité publique) a besoin d'aides financières pour mener à bien cette opération.

Que nous montrent les analyses de 1998 concernant les retombées de Césium 137 ?

Les retombées étaient comprises entre 979 Bq/m2 et 30 260 Bq/m2, le taux maximum ayant été relevé à Diebolsheim (67).
La Communauté Européenne considère que des sites ayant subi des retombées supérieures à 10 000 Bq/m2 sont les plus contaminés d'Europe de l'Ouest. En Alsace, 13 sites sur 66 entrent dans cette catégorie !!! L'Alsace n'est pas la seule région de France concernée puisque des mesures similaires ont été effectuées sur toute la façade est du pays jusqu'en Corse. Les Massifs des Ecrins et du Mercantour dans les Alpes ont fait l'objet de mesures qui montrent des niveaux très élevés de contamination.

Les origines du Césium 137 peuvent être multiples :
- les essais nucléaires des années 50/60
- les rejets autorisés (eh oui, on ne nous dit pas tout pour plagier la dame en rouge !) de la centrale de Fessenheim, des laboratoires de recherche universitaires et de certaines activités industrielles
- Tchernobyl en 1986
- Fukushima en 2011 (à priori, les retombées de cette catastrophe ont atteint le territoire français fin mars 2011 !!)

Les données des études concernant le Césium 137 sont plus ou moins datées (et donc les origines attribuées) grâce à la recherche, en parallèle du Césium 134 qui, lui, a une durée de radioactivité limitée à 2 ans.

Mais je ne vais pas reproduire tout le dossier et vous invite à faire un tour du côté du site des enfants de Tchernobyl pour avoir de plus ample informations. Leur journal trimestriel "Le Dniepr" numéro 68 paru au moins d'avril 2014 propose un dossier très complet avec des cartes.

lundi 5 mai 2014

Fabriquer un épouvantail en deux temps trois mouvements


Contrairement aux apparences, je n'ai pas abandonné ce blog, bien au contraire. Je suis certes moins présente mais malgré tout toujours là. Soyez en assurés !
Il est vrai que l'article publié en 2012 sur ma première attaque de pyrales du buis sur mes arbres m'occupe pas mal car je continue à recevoir de nombreux messages à ce propos.

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de notre activité d'hier, avec les enfants. Cette année, nous avons décidé de faire un potager un peu plus orthodoxe et nous nous donnons du mal malgré des conditions un peu difficiles (travaux de maçonnerie en cours au niveau du potager et stock de matériaux sur place).
Nous avions semé des petits pois sous le regard amusé de notre ami le merle que nous avons baptisé "pluuus vite" à cause de son chant. Ce qui devait arriver, arriva. En notre absence notre carré des petits pois a été pillé !!

Nous nous sommes donc lancés dans la fabrication de notre premier épouvantail ! Nous avions déjà l'idée d'en faire un pour animer notre jardin mais là, il y avait urgence !!!

Pour faire un épouvantail, il faut prévoir :
- des vêtements (ici, un pyjama pour enfant)
- un pot en plastique pour la tête
- capsules, bouchons pour les yeux et le nez
- des piquets en bois pour la structure
- de la paille ou du foin
- vis à bois
- tournevis et agrafeuse


Assembler les piquets pour former la structure à l'aide de vis à bois. Agrafer les vêtements dessus.
Fixer les yeux et le nez sur le pot à l'aide de vis à bois et agrafer sur le haut du piquet.


Remplir les vêtements et le pot de paille ou de foin.


Voilà, c'est déjà terminé !